Qu'est-ce que la mémoire ?

La mémoire est l’ensemble de toutes les informations stockées dans ton cerveau depuis ta naissance. Mémoriser, c’est donc créer des chemins pour aller les récupérer. Si la trace est forte, tu peux t’en servir souvent et longtemps. Si elle est faible, le chemin, difficile d’accès, s’efface et finit dans l’oubli. Comprendre le fonctionnement de ta mémoire te permettra de mieux l’utiliser, on appelle ce travail personnel la métacognition.

Quelles sont les différentes mémoires ? 

Stockés dans différents endroits du cerveau, les souvenirs durent plus ou moins longtemps. Plusieurs éléments composent la mémoire comme les sensations, les souvenirs personnels, les émotions, les connaissances scolaires, les automatismes qui commandent le mouvement (la marche, le vélo...). Le fonctionnement du cerveau est complexe, mais on distingue la mémoire de travail et la mémoire à long terme. 

La mémoire de travail : apprendre, comprendre et réfléchir.

Elle occupe peu d’espace, dure peu de temps, mais consomme beaucoup d’attention. En moyenne, avec la mémoire de travail, on peut retenir jusqu’à sept éléments. Elle est donc nécessaire pour retenir un numéro de téléphone ou faire du calcul mental. 

La mémoire à long terme : connaître, ressentir, agir.

• Mémoire sémantique : l’encyclopédie sur le monde 
• Mémoire épisodique : la mémoire personnelle, liée à l’émotion 
• Mémoire procédurale : la mémoire des gestes. La plus robuste, qui permet d’agir sans réfléchir. 

Deux alliés de la mémoire : le sommeil et l’oubli 

• Le sommeil, pour consolider les informations. Pendant cette phase de sommeil, le cerveau retrace tous les chemins et consolide ainsi les informations de la journée. C’est pour cela qu’il est nécessaire de dormir suffisamment ou de faire des siestes. 
• L’oubli, pour lutter contre la surcharge cognitive. Pour le cerveau, on parle d’une capacité de stockage d’informations phénoménale, d’un pétaoctet. C'est l’équivalent de 5 milliards de livres ou de 10 années de télévision en continu. L’oubli peut venir du manque d’intérêt de la trace. Lors de l’apprentissage, les traces sont faibles, mais plus on révise, plus on se souvient de manière précise.