Darwin et la théorie de l'évolution

Le Beagle, le bateau qui mène Charles Darwin dans sa découverte de l'autre monde, poursuit son périple et le 2 octobre 1836, après quatre ans, neuf mois et cinq jours en mer, il rentre en Angleterre. En son absence, le professeur de Darwin a communiqué régulièrement sur les différentes découvertes de son protégé. Tant et si bien que de nombreux admirateurs attendent avec impatience le retour du scientifique à Londres. 

Le retour tant attendu de Darwin 

Charles a dans ses bagages, des centaines d’échantillons, de nombreuses notes dans ses carnets et une idée, une intuition. Il veut confronter cette idée avant d’en parler. Il fait des regroupements, des analyses. Il prend le temps d’être sûr de lui, avant de publier quoi que ce soit sur ce sujet. 

Darwin avance une théorie révolutionnaire 

Pour lui, les êtres vivants sont en perpétuelle évolution. D’une génération à l’autre, les parents communiquent certains attributs physiques à leurs enfants. D’une génération à l'autre, les enfants changent, ils évoluent. Dans la nature, certains attributs peuvent s’avérer utiles, inutiles voire vraiment handicapants. L’environnement favorise la survie des individus avec les comportements les plus adaptés, ceux qui pourront mieux se reproduire. La vie s’adapte en évoluant. 

Un séisme pour la pensée chrétienne 

Vingt ans après son périple à bord du Beagle, Darwin publie De l’Origine des espèces en 1859. Le principal reproche repose sur la remise en cause de l’histoire de la vie racontée dans la Bible et dans la Genèse. Dans la religion chrétienne, la terre est une création de Dieu, inchangée depuis les origines. Cette image ne correspond pas vraiment avec la notion de sélection naturelle sans pitié et encore moins avec la notion d’évolution.