icu.next-video

Contenu proposé par

France 24

Regarde cette vidéo et gagne facilement jusqu'à 15 Lumniz en te connectant !

Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà consommé cet élément. Ne t'inquiète pas, il y a plein d'autres contenus intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à gagner.

->   En savoir plus
Sciences de la vie et de la Terre06:20Publié le 29/07/2022

Surfer contre la pollution chimique

Elément Terre

Plastiques, mais également engrais, pesticides et métaux lourds : d'infimes particules chimiques polluent nos océans. L’équipe d’Elément Terre a enquêté pour mieux connaître cette pollution à laquelle nous sommes exposés. Les premiers à boire la tasse, ce sont les surfeurs, suivis des baigneurs et des activités côtières.

Le Projet Curl, pour comprendre et analyser l’eau 

Sur la côte basque, tels les cobayes, des surfeurs sont munis d’un manchon autour du mollet avec des capteurs qui fonctionnent comme des éponges. L’échantillon obtenu permet d'identifier les problèmes sanitaires, les origines bactériologiques... Mais pour le moment, on n’a pas de visibilité sur les autres types de pollution, et ce, à court, moyen et long terme.

Production effrénée de produits chimiques : 350 000 produits créés 

Plastiques, pesticides, produits ménagers, esthétiques, médicaments... La production de produits chimiques est multipliée par 50 depuis les années 1950 et doit encore tripler d’ici 2050. A ce rythme, impossible de contrôler toutes les substances. Sur le marché européen, seulement 20 % le sont effectivement. Ces polluants proviennent des exploitations agricoles, des particuliers, des industries, et arrivent dans l’océan. Les stocks de poissons diminuent, les coraux meurent, les bactéries se développent et les algues toxiques colonisent les littoraux.

Comment mieux lutter contre cette pollution ? 

  • L’analyse de l’eau. Cela permet d’identifier le degré de contamination chimique (carburants, métaux, certains polluants organiques) et le degré d'alerte à donner. Présence ne signifie pas forcément danger : il faut mettre en relation la fréquence et le temps d’immersion et le degré de toxicité.
  • L’épuration de l’eau par des microalgues. Filtrée, on obtient de l’eau purifiée d’une part, et une biomasse exploitable d’autre part. Cela évite de rejeter des eaux riches en azote et en phosphore qui détériorent les écosystèmes. En 24h, l’eau chargée à 450 mg d’azote et de phosphore atteint 15 mg. Cependant, le traitement nécessite beaucoup d'énergie, et ce 24h/24. Les entreprises vont avoir besoin de solutions innovantes, biologiques pour répondre aux enjeux de l’environnement.

Producteur : France 24

Publié le 29/07/22

Modifié le 22/12/22

Ce contenu est proposé par