Pays-Bas : polluer vachement moins

Royaume de l’élevage intensif, les Pays-Bas se retrouvent avec un problème d’émission de méthane, du fait de la digestion des 4 millions de vaches. Cela représente environ 70 % des émissions de gaz dans le pays. Dans un centre scientifique, on étudie les solutions, mais la high-tech peut-elle vraiment contribuer à la diminution de l’impact de l’élevage bovin ?  

Moins d’émissions de méthane lors de la digestion 

Green Feed : une machine qui analyse l’air que l’animal expire lors de son repas, ce qui permet de savoir combien de méthane cette vache produit par unité de lait, pour adapter son régime alimentaire. A ce nouveau repas, l’herbe est supprimée, au profit d’une alimentation adaptée, avec des additifs alimentaires, ou des changements alimentaires comme plus de lipides. L’objectif est la réduction de 40 % à 50 % de la production de méthane des vaches laitières, à savoir que le bétail produit 15 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

La crise de l’azote, du fait des déjections des vaches 

Les Pays-Bas suffoquent du fait de l’azote. Une solution est de diminuer le nombre de vaches par 3, une autre de s’aider de la technologie. 

• Cow toilet : collecte et contrôle de l’urine de la vache, stimulée par une machine, la vache à le réflexe naturel d’uriner. L’urine obtenue peut être utilisée comme engrais naturel. Avec ce système, l’urine est dissociée du fumier, ce qui permet d’obtenir une réduction de 40 % d’ammoniac. 
• Création d’une alimentation à base de plantes. Haricots, légumineuses, soja, fèves, protéines de blé mixées et cuisinées pour créer la texture et l’aspect juteux de la viande. La nouveauté, c’est de pouvoir obtenir des morceaux entiers : blancs de poulet, filets ou morceaux de bœuf. L’enjeu de cette nouvelle forme de nourriture est de le faire à grande échelle et de changer notre alimentation.