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Le besoin de reconnaissance des STO
STO, les oubliés de la victoireLe temps passe, les présidents se succèdent, la Seconde Guerre mondiale s'éloigne. Noyés dans la masse des gens ordinaires, les STO finissent par devenir invisibles. Quand soudain, le 10 février 1992, après un demi-siècle de tractations, la justice française se prononce définitivement sur l'utilisation du mot « déporté ».
« Déportés », un mot réservé uniquement aux rescapés des camps de concentration
Pour les anciens STO, cette décision de justice est un coup dur. Il ne peuvent plus se définir comme " déportés du travail " comme les avaient qualifiés le Général de Gaulle à leur retour en France. Tandis qu'ils ravalent leur amertume, de l'autre côté de l'Atlantique, des voix s'élèvent pour dénoncer l'exploitation de la main-d'œuvre forcée lors de la Seconde Guerre mondiale. Des poursuites s'engagent contre les industriels allemands ayant contribué à l'essor de la machine de guerre nazie.
Une indemnisation a posteriori pour les STO
Un accord, conclu entre les États-Unis et l'Allemagne, met les industriels allemands à l'abri des poursuites que d'anciens travailleurs forcés pourraient engager contre eux, mais un volet de cet accord prévoit des indemnisations financières. À l'image de Volkswagen, plusieurs grands groupes industriels allemands font amende honorable et indemnisent leurs travailleurs forcés. Une manière de redorer leur image afin de rétablir une réputation sévèrement entachée. Reste la responsabilité des états. Pour rappel, c'est le régime de Vichy qui avait signé des accords avec l'occupant allemand pour envoyer de la main-d'œuvre française en Allemagne. Mais aucun responsable politique ou gouvernement français n'a reconnu solennellement que c'est la France qui a envoyé de force sa jeunesse travailler pour l'ennemi. Ce n'est que le 16 octobre 2008, que les anciens STO obtiennent une reconnaissance officielle avec le titre de « victimes du travail forcé en Allemagne nazie ». Une bien maigre consolation.
Réalisateur : Paul Le Grouyer
Auteur : Paul Le Grouyer et Lucie Pastor
Producteur : Siècle Production
Année de copyright : 2026
Publié le 27/06/25
Modifié le 27/06/25
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