Mauvaise réponse !

Le 10 mai 1968, 20 000 étudiants manifestent à Paris dans un climat tendu. Depuis une semaine, 400 étudiants ont été arrêtés et la révolte gagne les universités de province. Dans la nuit, les affrontements avec la police sont très violents. La capitale prend des allures de bastion révolutionnaire : c’est « la nuit des barricades ».

Mauvaise réponse !

Charles de Gaulle est le premier président de la V^e République dont il est l'artisan. Rappelé au pouvoir en 1958, dans une France en pleine crise algérienne, le général de Gaulle est le chef de l'Etat jusqu'au 27 avril 1969, date de sa démission.

Mauvaise réponse !

En mars 1968, à la faculté de Nanterre, la révolte étudiante gronde. Des groupuscules d’extrême gauche se structurent : ils dénoncent la société de consommation, réclament la rénovation du modèle universitaire et militent contre la guerre au Vietnam — symbole de l’impérialisme américain.

Mauvaise réponse !

Le 22 mars 1968, suite à l’arrestation d’un étudiant de Nanterre membre du comité Vietnam National, ses compagnons de faculté décident de former un mouvement de contestation. Parmi eux, un jeune étudiant en sociologie et militant anarchiste propose d’occuper l’un des bâtiments : il s'appelle Daniel Cohn-Bendit et devient un porte-parole du mouvement estudiantin de mai 68.

Mauvaise réponse !

Le 22 mars, la police arrête un étudiant de Nanterre, membre du comité « Vietnam National » opposé à la guerre au Vietnam. Ses camarades décident de former un mouvement de contestation et occupent un bâtiment de l'université. La création du mouvement du 22 mars 1968 à Nanterre marque le début de la mobilisation étudiante de Mai 68.

Mauvaise réponse !

Le mouvement des étudiants de Nanterre quitte la banlieue parisienne et se transporte au cœur de la capitale, dans le Quartier latin, où se trouve la Sorbonne. Les étudiants de la faculté parisienne soutiennent l'action de protestation des leurs camarades nanterrois.

Mauvaise réponse !

Le 13 mai 1968, les syndicats appellent à la grève et les travailleurs descendent, à leur tour, dans la rue. Les ouvriers, qui occupent les usines, réclament de meilleures conditions de travail et de salaire. En quelques jours, la France est paralysée par le plus important mouvement de grève de son histoire : près de 10 millions de personnes y participent.

Mauvaise réponse !

En 1968, Georges Pompidou est Premier ministre de la France sous le mandat présidentiel du général de Gaulle (1958-1969). Face aux évènements et au blocage de la France, Pompidou promet des avancées sociales et entame des négociations avec les syndicats et le patronat entre les 25 et 27 mai.

Mauvaise réponse !

Les négociations entre le gouvernement, les syndicats et le patronat aboutissent aux accords de Grenelle. Ils proposent notamment une augmentation des salaires, une réduction du temps de travail, la mise en places d’allocations familiales… Mais, jugés insuffisants, ils sont immédiatement rejetés par la rue et les grèves se poursuivent.

Mauvaise réponse !

Alors que le pays s'enlise dans le blocage des universités et des usines, de Gaulle disparaît subitement le 29 mai 1968. Il se rend en secret à Baden-Baden, quartier général des forces françaises en Allemagne.

Mauvaise réponse !

Au drapeau noir, couleur de l'anarchisme, les étudiants adjoignent le rouge de la lutte ouvrière. Parmi les symboles de Mai 68, certains slogans sont restés célèbres, comme « Sous les pavés, la plage » ou « Il est interdit d'interdire ».

Mauvaise réponse !

Si Mai 68 ne s’est pas traduit par une révolution politique, c’est une révolution culturelle et sociale qui a profondément modernisé et libéralisé la société française. Découvre quels sont les héritages de Mai 68.