10 mai 1940 : Hitler attaque les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg

Le 10 mai 1940, Hitler met fin à la drôle de guerre et passe à l’attaque, à la surprise générale des alliés. Il commence par les Pays-Bas et la Belgique, malgré leur position de « puissances neutres » pendant la Seconde Guerre mondiale.

La « guerre éclair », c’est quoi ?

Le « Blitzkrieg » ou « guerre éclair » est une opération militaire qui vise à remporter rapidement la victoire, en frappant simultanément plusieurs lieux stratégiques, avec toutes les troupes terrestres (les blindés et les motos) et les forces aériennes (les parachutistes et les bombardiers). L’effet de surprise et la brutalité de l’assaut favorisent la désorganisation des forces ennemies. Avec cette stratégie militaire, Hitler a conquis l’ouest de l’Europe en quelques semaines.

La bataille de France 

L’exemple le plus représentatif de guerre éclair est la bataille de France. Le 10 mai 1940, la Wehrmacht et ses trois millions de soldats, présents au sol et dans les airs, lancent l’offensive. Leur objectif ? Contourner la ligne Maginot en passant par les Ardennes et foncer vers la mer. Acculées, les troupes belges n’ont que peu de temps pour réagir et rendent les armes.

Le piège d'Hitler

De la même manière qu'en 1914, les armées anglaises et françaises se précipitent vers la Belgique pour éviter que le conflit n’atteigne la France. Mais pour Hitler, cette attaque n’est qu’un leurre qui vise à encercler les alliés et les contraindre à se rendre immédiatement. Le piège se referme rapidement sur les soldats français et britanniques qui se retrouvent bloqués sur les plages de Dunkerque.  Grâce à cette brèche, les nazis réduisent en cendres plusieurs villes dans le nord, dont la poche de Dunkerque, qui sera occupée pendant plus de cinq ans.