L'opération Barbarossa est le nom donné à l'attaque de la Russie, lancée par Hitler le 22 juin 1941. « Barbarossa » était le surnom de l'empereur allemand Frédéric 1er, parti en croisade contre les Turcs au XIIe siècle.
Le pacte germano-soviétique n'est qu'une stratégie. Hitler projette l'élimination de l'État communiste et vise plus particulièrement les communistes juifs soviétiques qu'il considère comme « la base raciale » de l'État soviétique.
Les Britanniques alertent Staline sur une attaque nazie imminente. Ce dernier pense qu'il s'agit d'une manipulation. Il sait que l'armée nazie ne possède pas encore l'équipement adapté aux grands froids, donc pour lui c'est trop tôt.
En 1941, avec l'arrivée des Allemands, les indépendantistes ukrainiens pensent être enfin libérés du joug soviétique. Ils projettent de mettre en pratique la Déclaration de l'indépendance de l'Ukraine qu'ils viennent de rédiger.
Les Einsatzgruppen sont des escadrons de la mort dont la mission est d'exterminer les « ennemis » politiques ou « raciaux ». Lors de l'invasion en URSS, ils tuent en masse des Juifs, des Tsiganes et des responsable politiques communistes.
En 1941, le T34 est un char russe techniquement supérieur aux chars allemands. Par contre l'armée blindée soviétique manque d'efficacité car elle est mal entraînée. Elle souffre également de la désorganisation de l'Armée rouge.
Fin 1941, lors de la bataille de Moscou, après s'être épuisés dans la boue, les soldats allemands subissent les grands froids. Ils portent des chaussures de paille, s'enroulent dans des couvertures alors que les soldats russes sont équipés de tenues chaudes.
La bataille de Moscou débute par une offensive allemande suivie d'une phase d'usure entre les deux camps ennemis. La troisième phase est une nouvelle offensive allemande et la bataille s'achève par la contre-offensive des Russes.
En avril 1943, à Koursk, 105 000 hommes et femmes participent à l'aménagement de tranchées, et en juin ils sont 300 000. Ils aident également à la construction d'une voie ferrée ainsi qu'à la remise en état de routes, de pistes et de ponts.
L'Allemagne vaincue lors de la bataille de Koursk perd 500 000 soldats et la moitié de ses chars. Elle a beaucoup investi et peine à s'en remettre. L'URSS subit aussi d'énormes pertes, mais elle est en meilleure posture pour poursuivre l'effort de guerre.
Stalingrad est une ville située au bord de la Volga, sur la route qui mène aux champs pétrolifères du Caucase. En outre, c'est un puissant centre industriel regroupant plusieurs usines d'armement et notamment de constructions de chars.
En 1943, la bataille de Stalingrad est un désastre pour la Wehrmacht, la force armée du IIIe Reich. Elle perd définitivement sa capacité de mener des actions décisives. Certains, dont des résistants, entrevoient alors la possibilité d'une défaite allemande.
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Seconde Guerre mondiale : le front de l'Est
Après la rupture du pacte germano‑soviétique par Hitler et son attaque lancée en URSS, un front s'ouvre à l'Est durant la Seconde Guerre mondiale. LʼAllemagne mobilise des millions dʼhommes pour envahir l'Union soviétique. Marqué par une radicalisation des violences, notamment contre les civils, ce front de l’Est s'est assimilé à une guerre d'anéantissement. Testez vos connaissances !