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Le vocabulaire des tranchées
Histoires 14-18Les grands événements de l'histoire laissent des traces dans le temps. Il y a des photos, des objets, des anecdotes...Mais il y a aussi des mots qui restent et qui traversent les siècles. Peut-être en connais-tu quelques-uns ?
C'est quoi les mots de la guerre ?
De tous temps, l’armée en campagne a enrichi le vocabulaire français, glané notamment à l’étranger. Mais la Première Guerre mondiale, en fixant les soldats et en les mélangeant durablement, marque un tournant. De nouvelles expressions apparaissent, reprises par les civils. Venus de la France entière, les poilus s’inventent un langage commun pour le quotidien, avec une certaine autodérision. Ainsi naissent les termes de « boyauter » : serpenter dans les tranchées, « le crapouillaud » : le mortier de 58 ou « sécher sur un fil » : mourir accroché aux barbelés. Beaucoup de mots s’attaquent à l’autorité subie, aux supérieurs. Ainsi, le caporal devient « cabot » ou « nabot ». Le langage partagé souvent au sein d’un même régiment permet de créer un esprit de corps.
Parles-tu le poilu ?
Le vocabulaire des soldats emprunte tour à tour l’argot parisien ou provincial : « zigouiller », « bidoche », « pinard », « gnole » ou « maousse » du patois angevin. C’est aussi le moment où se répandent au contact des Zouaves des mots arabes connus depuis le XIXe siècle : « baraka », « chouia », « guitoune » ou « gourbi » désignant des habits de fortune.
Certains faits d’actualité deviennent des expressions. « Limoger » fait ainsi référence au fait que le général Joffre avait muté au début de la guerre, à Limoges, 134 officiers qui avaient déçu. Un mot revient sans cesse, au front comme à l’arrière : « le boche ». Son origine est un peu floue. Soit il dérive de « tête de caboche », soit d’« Alboche », une forme altérée d’« Allemand », utilisée par les ouvriers. Quoi qu’il en soit, il connaît un succès fulgurant en 14-18. Employé par les soldats, les officiers, y compris dans les rapports militaires, et les civils qui tiennent absolument à parler le poilu. Le premier conflit mondial produit ainsi en France un nouveau lexique, une langue nationale, en grande partie, toujours usitée aujourd’hui.
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Producteur : France 3 Nord-Est, Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Lorraine, Nord Pas-de-Calais, Picardie
Année de copyright : 2018
Année de production : 2018
Année de diffusion : 2018
Publié le 09/12/24
Modifié le 17/12/24
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