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Deux survivantes témoignent de l'inhumanité à Auschwitz
Les filles de Birkenau
Ginette Kolinka et Isabelle Choko livrent leurs témoignages sur l'inhumanité qui régnait au quotidien dans le camp d'Auschwitz-Birkenau lorsqu'elles y étaient déportées.
Camions de la mort à l'arrivée à Auschwitz
Ginette Kolinka parle d'un de ses souvenirs les plus traumatisants. À l'arrivée du train sur la rampe du camp d'Auschwitz, un officier allemand annonce que des camions sont là pour emmener les déportés les plus faibles et les plus fatigués jusqu'aux baraquements. Ginette conseille alors à son père âgé de 61 ans et à son petit frère de 12 ans de monter à bord, pensant leur épargner une nouvelle épreuve après un voyage harassant dans les wagons à bestiaux. Elle ignore que ces camions emmènent en réalité les déportés directement à la chambre à gaz et aux fours crématoires. Ginette se sent fautive de les avoir envoyés à la mort, mais avoue que de toute façon, les déportés trop âgés ou trop jeunes étaient systématiquement exterminés dès leur arrivée au camp. Elle témoigne que dans les heures qui suivaient l'arrivée au camp, toute humanité quittait les déportés. Dépouillés de leurs vêtements, rasés, numérotés par tatouage, privés de toute intimité, les prisonniers sont réduits à l'état d'objet et non plus d'êtres humains. Poussés jusqu'à l'extrême au travail forcé, frappés, insultés quotidiennement,... Dans ces conditions totalement anormales, une personne ne peut plus penser ou agir comme quelqu'un de normal.
Travail forcé, jusqu'à l'épuisement
Isabelle Choko n'est pas restée très longtemps à Auschwitz, car elle a été envoyée dans un camp de travail en Allemagne pour travailler pour des firmes allemandes. Frêle jeune fille d'à peine 1,50 m, sous-alimentée, elle devait creuser des trous plus profonds qu'elle pour l'installation de rails de chemin de fer, dehors, quel que soit le temps et du matin jusqu'au soir. Sous la surveillance d'un soldat, elle n'avait le droit à aucun répit, ni aucune pause. Elle raconte qu'un jour, à bout de force, elle s'arrête de creuser, immédiatement rappelée à l'ordre par le soldat chargé de la surveillance. En entendant les réprimandes du garde, le commandant SS est alors arrivé pour demander qui ne travaillait pas. Il menaçait de punir toutes les prisonnières dès le soir si personne ne se dénonçait (sûrement en les privant de nourriture et en les laissant passer la nuit dehors sans abri). La peur au ventre, Isabelle se dénonce. L'officier, un homme grand et fort, lui assène alors de toutes ses forces un violent coup de poing en pleine tête, qui la laisse totalement assommée, puis tourne les talons. Le soldat est alors venu vers elle pour lui offrir un peu de soupe. Un geste d'humanité dans cet environnement de violence et de cruauté sans bornes.
Réalisateur : David Teboul
Producteur : 10.7
Année de copyright : 2024
Publié le 26/06/25
Modifié le 26/06/25
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