Né en 1841 en Vendée, Clémenceau devient médecin comme son père et suit des études à Nantes puis à Paris. À 24 ans, il est médecin et part pour les États-Unis étudier la Constitution.
Associé à la proclamation de la République en 1870, Clémenceau s’engage pleinement dans la vie politique : il est élu député de la Seine en 1876 et prend la tête des radicaux de gauche. Battu aux législatives de 1893, il se tourne vers le journalisme pour diffuser ses opinions.
En tant que journaliste, Clémenceau dirige L'Aurore. Il y défend des causes politiques comme l'affaire Dreyfus et publie le texte d'Émile Zola « J’accuse ! ». Cet épisode marquant de la IIIe République le conduit à revenir sur la scène politique.
En 1906, Clémenceau est nommé ministre de l'Intérieur et Président du Conseil. Il est surnommé le « Tigre » en raison de son caractère combatif et déterminé. En plus, il ne lâche rien face au crime, et dote la police de moyens.
Premier ministre français de 1917 à 1920, Clémenceau joue un rôle crucial pendant la guerre en adoptant une politique de fermeté. Son objectif principal est la victoire à tout prix de la France contre les puissances centrales. D'ailleurs il déclare : « Notre but est de vaincre ; pour l’atteindre, il faut le courage de choisir la voie du devoir et d’aller tout droit devant soi ».
Le 11 novembre 1918, à la signature de l'armistice, il reçoit du Parlement l'hommage de la patrie : il est le « Père la Victoire ». Clémenceau déclare : « Nous avons gagné la guerre ; maintenant, nous devrons gagner la paix, et ce sera peut-être encore plus difficile ».
Après la Première Guerre mondiale, Clémenceau prône une politique militariste qui vise à sécuriser la France face à l'Allemagne.
Clémenceau est l'un des principaux participants de la Conférence de paix de Paris. Il joue un rôle clé dans les négociations du traité de Versailles où il impose des conditions humiliantes envers l'Allemagne. Ce qui fera naître un désir de revanche exacerbé par la propagande nazie.
Bien que proche de certaines idées socialistes (il fait voter en 1919 la loi sur la journée de 8 heures), Clémenceau est avant tout un libéral et un adversaire du socialisme radical.
Le 18 janvier 1920, Clémenceau présente la démission de son cabinet. Les Chambres, qui préfèrent Paul Deschanel, lui ferment les portes de la présidence de la République. Il se retire de la vie politique et meurt le 24 novembre 1929 à Paris.
10
Félicitations pour le score parfait !Encore un petit effort !
Retente ta chance, tu peux faire mieux.
Pour suivre tes progrès, crée ton compte Lumni, c’est gratuit !
Je crée mon compte
Joue à ce quiz et gagne facilement jusqu'à
80 Lumniz
en te connectant !
Il n’y a pas de Lumniz à gagner car tu as déjà vu ce contenu. Ne t’inquiète pas, il y a plein d’autres vidéos, jeux, quiz ou articles intéressants à explorer et toujours plus de Lumniz à remporter.
Georges Clémenceau
Clémenceau est une figure emblématique de la politique française. Orateur, négociateur, journaliste, patriote, c'est surtout une personnalité hors du commun. Sa volonté de fer lui permet de mener la France à la victoire durant la Première Guerre mondiale, et lui vaut le surnom de « Père la Victoire ». Retour sur une carrière politique en deux parties dans ce quiz.