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Histoire04:11Publié le 19/05/2022

1944 : Paris libérée, les traîtres démasqués

Des traîtres dans la Résistance

Fin août 1944, après la Libération de Paris, les services secrets de la France libre prennent place dans la Capitale. Pour les anciens V-Mann, les informateurs au service des Allemands et ceux qui ont collaboré de près ou de loin avec l'ennemi, c’est l’heure de payer leur traîtrise à la patrie. 

Qui étaient les V-Mann les plus redoutables ? 

  • Jacques Desoubrie. Responsable de la destruction du réseau du journal clandestinLa Vérité française, il a continué ses activités d’espionnage jusqu’à la Libération. Il est arrêté trois ans plus tard. Il a eu le temps de contribuer à l'arrestation d'un millier de personnes, dont 600 résistants sont morts en déportation ou exécutés. Condamné à mort, Desoubrie crie « Heil Hitler » au moment de son exécution.
  • Albert Gaveau. Il est responsable de la destruction du réseau du musée de l’Homme. La DST chargée du contre-espionnage en France l’arrête à la fin de la guerre. Il bénéficie d'une loi d’amnistie, sa peine est d’une vingtaine d’années de prison. 
  • Albert Gaessler, Opérateur radio, il est responsable de la destruction du réseau Nemrod et de l’exécution de son chef Estienne d’Orves. Gaessler réussit à s’enfuir en Allemagne et disparaît sans laisser de traces. 
  • Henri Devillers, responsable de la destruction du réseau nord de Combat (l'un des trois grands mouvements de la Résistance) il est arrêté, condamné à mort. Devillers est fusillé au fort de Montluçon. 
  • Jean-Paul Lien. Lui aussi à la poursuite d’Henri Frenay, il est responsable de la destruction du réseau Alliance, une organisation de 3 000 membres dont 400 sont exécutés. Le prix de sa trahison, un million de francs. A la fin de la guerre, il rejoint les rangs des FFI, les forces françaises de l’intérieur, puis la 1è armée du général de Lattre, et est recruté par les services secrets français. Un résistant de retour d’un camp de concentration le reconnaît lors d’un défilé sur les champs Elysées. Il est arrêté et jugé en 1946, avec les « 72 traitres de Dijon », dont on en a retrouvé 44. Lien fait partie des 20 traitres condamnés à mort et exécutés.
  • Jean Multon. Il a provoqué indirectement l’arrestation de Jean Moulin, retrouvé par son ancien chef, le capitaine Henri Frenay. Il est jugé, condamné à mort et exécuté. 
  • René Hardy. Jugé à deux reprises, acquitté les deux fois, il a toujours réussi à semer le doute quant à sa relation avec Klaus Barbie.

Le développement de la Résistance et la libération de la France

Des dizaines de milliers de Français ont aidé, travaillé ou collaboré au service de l’ennemi. Ils ont provoqué des dizaines de milliers d’arrestations, d’exécutions, de déportations... Quasiment toutes les organisations de résistance furent infiltrées. Pourtant, elle continuera de se développer malgré la répression allemande et prendra pleinement part dans la réussite de la bataille de l’été 1944, lors du débarquement allié et de la libération de Paris et du pays tout entier.

► Sur le même thème, découvrez le dossier La Résistance française.

 

Réalisateur : Patrick Benquet

Producteur : Morgane production

Année de copyright : 2021

Publié le 19/05/22

Modifié le 19/05/22

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